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Certaines coïncidences parlent d’elles-mêmes. Lundi 5 novembre, était organisée, à l’initiative de la Fédération européenne des journalistes (FEJ), dans une trentaine de pays, une journée européenne de la liberté de la presse qui avait « pour objectif de faire prendre conscience aux citoyens européens que le journalisme et l’information sont en danger [1] ». Le même jour, en fin d’après-midi, le rachat du quotidien Les Echos par Bernard Arnault était officialisé.
Alors que, fait inédit, les manoeuvres en cours dans le secteur de la presse et des médias ont amené les organisations françaises à constituer une intersyndicale (SNJ, SNJ-CGT
SNJ-CGT
snj-cgt
Snj-Cgt
SNJ-CGT / Snj-Cgt :
Le Syndicat National des Journalistes CGT
https://snjcgt.fr/
, USJ-CFDT, SJ-CFTC, SPC-CFE-CGC, SJ-FO) autour d’un appel, « Une information malade, c’est une démocratie en danger ! », et d’une pétition, « Il n’y a pas de démocratie sans liberté de la presse » ;
Alors que les principaux titres de la presse quotidienne nationale sont contrôlés en totalité ou en partie par des industriels comme Serge Dassault (Le Figaro, 7ème fortune de France) et Arnaud Lagardère (Le Monde, 55ème fortune de France) ou par des financiers comme Edouard de Rothschild (Libération, 133ème fortune de France) [2] ;
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