refusent de disparaître ..
Par le Syndicat national des arts vivants ( SYNAVI
Synavi
Syndicat National des Arts Vivants :
Syndication
) - délégation régionale d’Ile de France
Dans sa volonté de soumettre aux lois de la concurrence et du quantitatif tout ce qui touche au bien public et à la production de biens immatériels et de la pensée, le gouvernement Sarkozy organise notamment la disparition du secteur indépendant de la création artistique et de l’action culturelle. Il poursuit ainsi méthodiquement le travail de sape mené par les précédents gouvernements depuis 2002.
La méthode est simple et éprouvée, elle consiste à masquer la réalité des chiffres.
Cette année encore par une série d’artifices le budget du ministère de la culture est annoncé à la hausse. Mais les faits têtus contredisent les annonces. Pour 2007, les crédits alloués à la démocratisation culturelle (pourtant présentée par le candidat Sarkozy comme une priorité) sont en baisse de 17,9% (source FEPS). En Ile‐de‐France, pour le secteur du théâtre, les aides à la production ont chuté de 22% depuis 2006 (source DRAC
Drac
DRAC ( Direction Régionale des Affaires Culturelles :
Ministère de la Communication et de la culture -
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). En 2008, les restrictions budgétaires concerneront l’ensemble des secteurs de la culture mais atteindront prioritairement, comme les années précédentes, les équipes artistiques et les structures indépendantes.
Depuis 2002 celles‐ci ont du successivement faire face au désengagement de l’Etat à travers la disparition des aides au titre de la politique de la ville, la disparition du dispositif emploi jeune, l’exclusion des aides à l’investissement, la très forte baisse des financements de l’activité artistique en milieu scolaire, la très forte baisse des aides à la production, la dégradation du régime d’assurance chômage des intermittents ...
Simultanément à cet effondrement sans précédent de leur accompagnement par l’Etat, les structures indépendantes voient se multiplier les contrôles (Urssaf, Assedic
Assedic
Assédic et Anpe regroupés sous le sigle de Pôle emploi :
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...) dans une logique de suspicion systématique qui vise à démontrer a priori l’illégalité de leurs pratiques quand il ne s’agit pas purement et simplement de les criminaliser.
L’objectif inavoué et pourtant bien réel de cette avalanche de coups est de réduire l’influence du secteur indépendant en le soumettant entièrement à la politique du chiffre et au bon vouloir des politiques locales.
Si ces structures subissent plus violemment que les autres composantes des professions de la culture les baisses budgétaires de l’Etat, c’est parce qu’elles sont trop peu nombreuses à organiser la représentation professionnelle et syndicale et de ce fait insuffisamment à même de se défendre et de se faire entendre.
Par leur implication de recherche, de création et de diffusion au plus près des territoires et des populations qui les composent, par leurs capacités à former et transmettre des savoirs faire et des savoirs être, par leur inscription dans la démocratie culturelle, les équipes artistiques et les structures indépendantes constituent pourtant, le socle sur lequel repose le spectacle vivant et l’action artistique et culturelle du pays.
la situation qui nous est faite ! Rassemblons nous, Organisons nous, Agissons Préalablement à une prochaine journée d’action nous organisons une assemblée préparatoire : Lundi 10 décembre à 10 heures au théâtre l’Echangeur 59 avenue du Général de Gaulle ‐ BAGNOLET Métro : GALLIENI (à 150 m à droite en sortant du métro) Pour être informé des actions à venir, contactez‐nous et communiquez‐nous vos coordonnées. Soyons nombreux pendant que c’est encore possible ! |
Syndicat national des arts vivants - 3 passage Hennel - 75012 PARIS
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