Déjà deux semaines se sont écoulées depuis les élections législatives et la défaite d’Emmanuel Macron qui ne dispose plus de la majorité absolue à l’Assemblée nationale.

Pour notre part, malgré de beaux succès à l’image du résultat dans la 1ère circonscription du Nord, nous ne parvenons pas à atteindre l’objectif : celui de former une majorité de la NUPES et d’envoyer Jean-Luc Mélenchon à Matignon. Mais dans la déception il y a un point d’appui et une force considérables : la NUPES et ses 150 députés, première force d’opposition à l’Assemblée.

Je reviens sur ces deux premières semaines, l’arrivée des 75 députés de La France insoumise et l’installation de l’intergroupe de la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale (NUPES).

La coalition entre la macronie et l’extrême-droite a débuté à l’Assemblée pour la répartition des responsabilités dans un accord de type « passe moi le sel, je te passe le poivre » pour écarter la NUPES de certaines fonctions importantes.

Nous ne savons toujours pas si la Première ministre, Elisabeth Borne, se soumettra à un vote de confiance des députés à l’issue de son discours du Mercredi 6 juillet.

Pendant ce temps, l’urgence sociale se fait toujours plus pressante avec une foire aux dividendes et aux profits d’un côté, et des petites miettes pour le peuple face à la montée des prix de l’autre. Il faut bloquer les prix pour juguler l’inflation à la source et empêcher la spéculation, augmenter les salaires pour permettre aux gens de vivre dignement de leur travail et les minima sociaux pour éradiquer la pauvreté galopante. La semaine prochaine, la NUPES proposera une grande loi face à l’urgence sociale.
 

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