Comme l’a démontré la journée de grève du vendredi 26 janvier, beaucoup de salarié·es de la production audiovisuelle ne se satisfont pas de la signature de l’avenant n°17, dont le contenu ne répond en rien à leurs revendications, qu’il s’agisse du rattrapage de salaires insuffisant ou de la déstructuration de la Convention collective là où les salarié·es demandent d’abord sa stricte application.

Au-delà du contenu de l’avenant, le calendrier de négociations à marche forcée (une réunion toute les 3 semaines jusque n juin) proposé le 30 janvier par les syndicats de producteurs ne nous paraît tout simplement pas réaliste.

Recensez les programmes impactés par vos actions de grève ou signalez une tentative d’entrave au droit de grève au 07 89 35 54 21.

Cet appel surprise à la grève, la veille pour le lendemain, vise à éviter les trop nombreuses intimidations, ingérences sur l’organisation des votes et tentatives de lock-out des producteurs à l’égard des salarié·es qui voudraient se mobiliser.

Nous rappelons à ce propos qu’il n’y a aucune obligation de prévenir l’employeur lorsque l’on se met en grève, et qu’il n’y a pas besoin d’un vote majoritaire de l’équipe pour se mettre en grève. Les salarié·es non-grévistes doivent évidemment être payé·es.

Le Conseil national, Paris, le 7 février 2024

Communiqué du Spiac-Cgt en pdf :