AgC 3075 [Infos-Interm.]
Paris 75010 : Mercredi 10 avril 2013 à 19h00
Extension de la Convention collective de la Production cinématographique - Bourse du travail le 10/04/2013 à 19h

vendredi 5 avril 2013, par AgC
Dernière modification : vendredi 5 avril 2013

Extension de la Convention collective
de la Production cinématographique

Le gouvernement doit respecter ses engagements

Assemblée Générale
mercredi 10 avril 2013 à 19h00
Salle Eugène Varlin à la Bourse du Travail : 

3 rue du Château d’Eau - 75010 - Paris

Métro : République

Communiqué du 3 avril 2013 :
- Syndicat Français des Réalisateurs (SFR-Cgt),
- Syndicat National des Techniciens de la Production Cinématographique et de Télévision (SNTPCT),
- Syndicat des Professionnels des Industries de l’Audiovisuel et du Cinéma (SPIAC-Cgt).

À grand renfort d’une campagne de propagande outrancière et mensongère, orchestrée par une attachée de presse spécialement engagée à cet effet, les Syndicats de producteurs APC, UPF, SPI, AFPF et APFP, non signataires de l’Accord du 19 janvier 2012, font pression sur le Ministre du Travail et la Ministre de la Culture pour tenter de faire avorter le processus légal d’extension de la Convention collective de la Production cinématographique et de films publicitaires.

Contre-vérités : Non, il n’y a pas d’équipe minimum imposée par notre convention. Non, le court métrage n’est pas dans le champ de notre convention.

Pseudo « étude d’impact » : en se fondant sur des salaires minima diminués de 10 à 50 % par rapport aux salaires de la Convention antérieure, ils clament que l’application des salaires minima fixés dans la convention « c’est la mort du cinéma »…

Et ils désignent les Organisations syndicales et les professionnels du cinéma qu’elles défendent comme les « fossoyeurs du cinéma » !

En acceptant la mise en place d’une annexe « films sous financés », les organisations syndicales des salariés signataires de l’Accord du 19 janvier 2012 ont accordé aux Producteurs une énorme et exorbitante concession en donnant une durée de 5 années, pour les films dont le devis est inférieur à 2,5 millions d’euros, pour appliquer les mêmes salaires sur tous les films.

En effet, ce n’est pas aux ouvriers, techniciens et réalisateurs de financer les films, ils ne sont pas des producteurs mais des salariés qui ne vivent que de leurs salaires.

Face au sous financement des films, nos Organisations syndicales ont fait des propositions afin de permettre aux producteurs de compléter leurs financements par l’entremise du Fonds de soutien, propositions qu’ils rejettent catégoriquement. Il s’agit pour eux de diminuer les salaires et non de trouver des solutions au sous financement de certains films.

Afin de mettre un terme à cette campagne outrancière et de division entre les réalisateurs et leurs équipes, nous exigeons des pouvoirs publics le respect strict des engagements pris par la lettre commune signée par M. le Ministre du Travail et Mme la Ministre de la Culture le 14 mars dernier.

Nous exigeons que le texte du 19 janvier 2012 soit maintenu à l’ordre du jour de la sous-commission interprofessionnelle du 11 avril, relative à l’extension et que soit respectée la date d’entrée en vigueur du texte du 19 janvier au 1er juillet 2013.

Le 8 avril prochain, nos organisations participeront à la réunion de négociation en Commission Mixte portant uniquement sur le Titre III (Artistes interprètes et acteurs de complément) et le Titre IV (personnels permanents) restés en suspend.

Après publication de l’arrêté d’extension, les négociations devront s’ouvrir sur les modalités d’application de l’annexe dérogatoire pour les films sous financés.

Face à la dégradation de l’emploi des ouvriers et techniciens et à la délocalisation, nous demandons à Mme la Ministre de la Culture de mettre en place des négociations afin de mettre un terme aux dérives actuelles qui n’ont cessé de croître.

Si ces engagements et, en particulier la décision d’extension du texte de la Convention du 19 janvier 2012 n’étaient pas respectés, nos Organisations syndicales appelleront l’ensemble des ouvriers, techniciens et réalisateurs à une riposte d’envergure, y compris à la grève, afin que soit respectés la démocratie sociale et les engagements pris par le gouvernement.

Le Conseil national, SPIAC-Cgt
14,16 rue des Lilas - 75019 - Paris