Aux retraits de moyens attribués à l’éducation publique, à la suppression de postes d’enseignants, à la mise en place de programmes dont les modalités et contenus traduisent une vision rétrograde de l’École s’ajoute un désengagement de l’État sans précédent dans la 5ème république en matière d’éducation artistique et de sensibilisation aux arts vivants.

Dans sa lettre de mission à la ministre de la Culture et de la communication, le président de la République affirmait que la transmission des savoirs et la démocratisation culturelle était une priorité : « Votre mission, écrivait-il, sera de mettre en oeuvre l’objectif de démocratisation culturelle. ( ...) Vous vous appuierez sur des intermédiaires compétents pour faire venir à la culture des publics qui en sont aujourd’hui très éloignés ».
Dans les faits, cette mission, traditionnellement portée par le Ministère de la culture, est violemment remise en question à travers la diminution drastique, voire la disparition des moyens qui lui sont alloués.

En installant par la Révision Générale des Politiques Publiques une politique d’austérité, le gouvernement Fillon-Sarkozy porte atteinte à l’accès de chacun à de nombreuses disciplines et champs favorisant l’ouverture d’esprit, la pensée critique et l’émancipation. En voulant séparer les artistes de leurs partenaires traditionnels que sont l’école, l’éducation populaire, les universités, il nie purement et simplement les objectifs de la démocratie culturelle.

Source : Synavi ( Syndicat National des Atrs Vivants ) - Délégation Ile de France

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