Les réalisateurs d’Addoc, du Groupes 25 Images, du SFR-CGT et de la SRF rappellent que la fonction de réalisateur est le seul métier de l’audiovisuel et du cinéma qui ne bénéficie d’aucun salaire minimum, hormis le SMIC. Nous réclamons l’établissement d’un salaire minimum supérieur au tarif hebdomadaire minimum de référence le plus élevé des techniciens intermittents placés sous l’autorité du réalisateur. Rappelons que c’est le salaire qui détermine l’ensemble des droits sociaux.

Dans l’audiovisuel les négociations, qui doivent reprendre début mars, sont bloquées sur le montant du minimum des minima du réalisateur car les producteurs proposent un minimum de 500 € par semaine, soit plus de deux fois moins que celui du chef monteur ( 1.144,71 € ), avec pour seule justification que « cela se pratique ».
Une nouvelle réunion aura lieu le 6 avril.

Dans le cinéma la négociation se poursuit sur la définition de fonction du réalisateur. Les producteurs continuent à refuser de consigner que le réalisateur dirige la préparation technique, le montage et le mixage dans le but de ne pas être dans l’obligation de salarier ses phases essentielles de notre travail. Une nouvelle réunion a lieu le 10 avril.

Soyons le plus nombreux possible à soutenir l’exigence de la reconnaissance du rôle du réalisateur, sa juste rémunération et ses droits sociaux.

Si vous êtes réalisateur et n’avez pas encore signé ;
si vous connaissez des réalisateurs qui n’ont pas encore signé ;
signez et faites signer en cliquant à l’adresse suivante :

Je signe la pétition