Prologue : Août 2008 ( pendant les vacances !.. - AgC ), réception d’une lettre recommandée de la SEMAVIP [1] exigeant de quitter les lieux au 1 septembre ..
Septembre 2008 : engagement de la Mairie de Paris d’interrompre l’expulsion pendant que celle-ci cherche des lieux à proposer ( Il faut noter que la démarche juridique engagée par la SEMAVIP court toujours, même si l’exécution est retardée .. ).
Courant 2009, 2 propositions ont été faites :
l’une ne correspondant pas puisque seul des bureaux étaient utilisables et que l’espace le plus important ne permettait pas de recevoir du public ... ;
la deuxième proposition se situait en pleine citée, problème possible avec le voisinage le soir ( voir agenda de la CIP-IdF ), public complètement étranger à celle-ci, et surtout « il était sous-entendu d’animer cette citée bénévolement .. » qui n’est pas spécialement la vocation de la CIP-IdF.
« Animateur est un métier à part entière qui n’est pas celui d’être intervenant du spectacle dans le cadre d’une animation .. » !
Enfin sociologiquement, on ne peut que signaler que cette dernière proposition faite conviendrait bien plus à un pôle d’animation pour la cité, .. le quartier !..
Septembre-octobre 2009, Anne, ma soeur Anne ne vois-tu rien venir ... : Voyant la lassitude des interlocuteurs de la Mairie, où rien de nouveau se profilait à l’horizon ( pas d’autre propositions, message flou, ... ), .. la CIP consciente qu’il faudra bien trouver une solution à son relogement pérenne, décide de réagir.
Elle avait notamment reçu une lettre, entre temps, du Cabinet du Maire ( datée du 09 octobre 2009 ) qui disait :
« La Ville de Paris s’efforce depuis 2001 de soutenir les artistes, de toutes disciplines, afin de faciliter leur travail et sa diffusion et pour favoriser leur présence à Paris. Sensible aux revendications portées par les intermittents quant à l’évolution de leur statut d’assurance chômage, la Ville a accepté, à l’automne 2003, de mettre à disposition, à titre temporaire, de la Coordination des intermittents et précaires d’Ile-de-France, les locaux du l4 quai de la Charente dans le 19ème arrondissement. //... »
Et finissant sensiblement en ces termes ci-dessus :
...// Votre départ du 14 quai de la Charente est désormais indispensable pour le début du chantier. J’ai donc insisté auprès de la SEMAVIP pour qu’elle prenne dès le 15 octobre toutes les mesures nécessaires afin que le calendrier de cette opération soit respecté. « AgC, question : » Le PS et ses élus auraient-ils l’habitude d’employer cette maxime bien connu des années 50-60 et peut-être même 40, « Qui aime bien, Châtie bien » [2] ? "
La CIP-IdF décide donc, .. dans l’urgence, d’intervenir au cours de la tournée de mi-mandat de M Delanoé, .. ci-dessous en vidéo sa réponse du 5 novembre 2009 :
Delanoé interpellé ..
( flv - 1,3 Mo - 400 x 304 - Son stéréo :128 Kbps )
Le 24 novembre 2009 au Conseil de Paris : le voeu 91 présenté par les Verts par la voix de René Dutrey contre l’expulsion sans relogement de la Coordination des Intermittents et Précaires du 14-16 quai de la Charente - 75019, .. et l’intervention de Christophe Girard faisant suite .. :
( flv - 17,4 Mo - Vidéo : 400 x 300 - Son : 2 pistes 128 Kbps )
« A la vision de cette vidéo ci-dessus, on voit poindre au bout du nez la perfidie de certain politique, .. Mr Girard qui certes vote le voeu mais n’hésite pas à essayer de renverser la vapeur en disant que les intermittents et précaires ne seraient que des petits brigands ... »- AgC
Pendant ce temps, .. Le 26 novembre 2009 : la SEMAVIP, propriétaire du quai de charente pour le compte de la ville de Paris, assigne la coordination en justice le 9 mars 2010, pour obtenir un jugement d’expulsion assorti de 6000 euros mensuels d’astreinte ...
Février/mars 2011
Relogement de la CIP : pourquoi nous n’irons pas rue Curial
La CIP s’installe dans le 11ème, l’action résumée du 11 mars 2011 ..
On y est. La mairie de Paris ne voulait pas nous reloger à la hauteur de nos nécessités, de nos activités. On s’est relogé nous-même, dans un lieu appartenant bien-sûr à la mairie. Cela se trouve au 63-65 boulevard de Charonne.
Il y a deux ans et demi, nous avions proposé à la mairie qu’elle nous reloge dans ce lieu. Elle avait refusé, s’obstinant à nous proposer des espaces inadéquats. Ce lieu était vide depuis.
Suite à un rassemblement, nous l’avons investi avec l’intention d’y rester, à moins que la mairie nous cède un lieu correspondant à nos attentes.
Pour rappel, la mairie de Paris nous a affirmé qu’elle n’hésiterait pas à recourir aux forces de l’ordre pour nous expulser du quai de Charente que nous occupons depuis des années. Sa dernière proposition en date est 70 m2 de bureaux.
—> La Coordination des intermittents et précaires est désormais expulsable à tout moment. Nous venons de prendre connaissance du jugement du Tribunal d’Instance à l’encontre de la Coordination des intermittents et précaires. Celui-ci rejette l’exception d’incompétence que nous avions soulevée lors de l’audience du 29 juin 2010, ordonne l’expulsion ainsi que le versement d’une astreinte mensuelle de 5 500 euros par mois, et ce à compter du mois de décembre 2009.
Le T.I. aura donc satisfait toutes les demandes de la Semavip, société d’économie mixte de la Ville de Paris.
Nous interjetons dès à présent appel de ce jugement ( Appel non suspensif .. ).
Lire la suite