AgC 3075 [Infos-Interm.]
De quoi le « Méliès » Montreuil est-il le signe ?

mercredi 17 avril 2013, par AgC
Dernière modification : mercredi 17 avril 2013

De quoi le « Méliès » Montreuil est-il le signe ?

Au bout de 46 jours d’une grève largement soutenue par le public et de très nombreux cinéastes, les salariés du cinéma municipal d’art et d’essai de Montreuil (93) ont du reprendre le travail. Huit cinéastes en font le bilan provisoire, dénoncent la « posture d’autorité mortifère » de la maire, Dominique Voynet, et font le lien avec la situation alarmante de la création cinématographique en France. Tribune ...

Une tribune sur le blog.médiapart signée par : Solveig Anspach, Dominique Cabrera, Robert Guédiguian, Dominik Moll, Gérard Mordillat , Chantal Richard, Bertrand Tavernier, Jean-Pierre Thorn (cinéastes)

Après 46 jours de grève contre les sanctions/mutations, le non renouvellement du contrat de sa programmatrice et le licenciement de son directeur artistique, Stéphane Goudet, l’équipe du cinéma municipal a dû reprendre le travail, contrainte et forcée. La mobilisation d’une très large partie du public et de très nombreux cinéastes n’est pas parvenue à faire revenir Dominique Voynet à la raison, , après la campagne de diffamation sans précédent qu’elle a menée contre l’équipe du Méliès : « détournements de fonds », « enrichissement personnel », « caisse noire », « drogue pour réalisateurs invités »… avec enquête administrative « à charge » (sans témoin, ni contradiction réelle), dont 2 enquêteurs sur 4 (directeurs généraux adjoints des services) avaient été missionnés en 2012 comme directeurs par intérim du cinéma (donc juges et parties !) ... Et pour clore ce mauvais feuilleton : lettre de licenciement (sans préavis, ni indemnité) omettant les « détournements de fonds » pour ne plus retenir prudemment qu’une « non dénonciation d’une irrégularité comptable » et « manquement au devoir de réserve » : en somme le seul vrai tort de Stéphane Goudet et de son équipe aura été de défendre leur honneur en répliquant aux mensonges éhontés colportés par la municipalité… Et clou du feuilleton : Triste symbole d’un lieu de culture contraint de fonctionner sous la protection de vigiles.

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