L’intersyndicale de l’Audiovisuel public appelle à une manifestation
Mardi 25 novembre 2008 à partir de 12h00
au pied de la Tour Eiffel
( avenue Gustave Eiffel )
Le départ est prévu à 13h00 pour se rendre à l’Assemblée Nationale où le débat parlementaire sur projet de loi est prévu à partir de 16 heures. |
Itiniraire de la manifestation :
Av. Gustave Eiffel à partir de 12h00 —> Av. de la Bourdonnais —> Av. Duquesne —> Rue Eblé —> Bd des Invalides —> Bd du Montparnasse —> Rue de Vaugirard —> Bd Raspail —> Rue du Bac —> Bd St Germain —> Rue de l’Université —> Place Edouard Herriot.
Appel à la grève et à la manifestation Mardi 25 novembre 2008 Dix mois après l’annonce du 8 janvier, le projet de loi qui va être débattu à l’Assemblée Nationale comporte d’immenses menaces pour l’audiovisuel public et ses salariés.
exige donc de l’État et des employeurs :
A cette fin, elle appelle l’ensemble des salariés des entreprises de l’audiovisuel public à cesser le travail le mardi 25 novembre à partir de 0h00 et pour une durée de 24 heures et à se joindre à la manifestation qui partira de la Tour Eiffel (rendez-vous à 12h00) et se rendra à l’Assemblée Nationale où le débat parlementaire sur la loi est prévu à partir de 16 heures.
Télécharger
télécharger
Télécharger un fichier : ![]() greve25nov08.pdf ( pdf - 472 Ko ) |
Source : SNTR CGT - Syndicat National des Techniciens et Réalisateurs
Articles connexes :
—> Vidéo, et Projet de Loi ( en pdf ), « Exposé des Motifs » pour une nouvelle télévision publique :
Analyse critique du projet gouvernemental sur l’audiovisuel public ..
PARIS (AFP) - Journalistes, techniciens, scénaristes, producteurs s’apprêtent à vivre au quotidien le grand chambardement de l’audiovisuel public après sa réforme : au fil de la manifestation, mardi à Paris, chacun évoquait ses inquiétudes. Philippe Rochot, qui travaille depuis 35 ans, est grand reporter à France 2. Il relève que « des budgets et des missions ont été considérablement réduits, des émissions carrément supprimées ». « On essaie encore de maintenir le JT mais je constate qu’il y a de plus en plus de reportages payés (par des organisations extérieures) qui sont acceptés », déplore-t-il. Après s’être battu pendant des années avec ses collègues « pour une indépendance de ton et d’esprit de la rédaction », il dit craindre aujourd’hui « un retour de bâton dés l’instant où le président de France télévisions sera nommé par l’Elysée ». Particulièrement menacés en raison de leur nombre (6000), les salariés de France 3 étaient très présents dans la manifestation, qui réunissait 4.000 personnes selon les organisateurs, 2.000 selon la police. Pour financer une partie de leur voyage à Paris, ceux de France 3 Lyon ont vendu des tee-shirts portant l’inscription « Ni dupes, ni soumis ». Ceux de la rédaction de Reims se faisaient remarquer grâce à une poupée vaudou représentant les différentes entités de France Télévisions, piquées de fléchettes... « A Montpellier l’encadrement ne peut pas embaucher de CDD pour remplacer des titulaires en déplacement ou en congé. Ca donne une télévision au quotidien qui ressemble à la radio : vous faites venir quelqu’un en plateau, vous l’interwievez et pendant ce temps, vous ne faites pas d’images car vous n’avez pas les moyens », témoigne Emilien Jubineau, journaliste à France 3 Sud. Carole Petit du SNJ de France 3 parle du projet de réorganisation des journaux avec la nouvelle grille bouleversée par la suppression de la publicité à partir de 20H00 à compter du 5 janvier prochain. « Il y a un projet de faire un tout image régional à partir de janvier dans le Soir 3, dernier journal de la journée. On nous impose qu’il soit bouclé à 19h30. Quelle crédibilité aurons-nous par rapport aux autres chaînes, si nous ne sommes pas capables d’actualiser une information jusqu’à 22h15 ? », s’interroge-t-elle. Dans la manifestation, il y avait aussi tous les autres professionnels qui vivent en grand partie des commandes des chaînes publiques. Vincent Solignac est scénariste et vice-président de l’Union Guilde des scénaristes. Il parle du « drame » de France Télévisions. « Depuis le 9 janvier au matin (lendemain de l’annonce surprise de Nicolas Sarkozy, ndlr) il y a des projets qui sont annulés parce que la création en fiction, en documentaire ou en animation est compliquée : si le projet est accepté par la chaîne, il se passe au minimum 3 ans avant sa diffusion ». Aujourd’hui, insiste-t-il, « France Télévisions ne sait pas quel sera son budget l’année suivante et ne peut donc pas commander des oeuvres ». le 25 novembre 2008
Dans un communiqué daté du 26 novembre, la CGT
La Cgt
La Cgt ( Confédération générale du travail ) : Source : Communiqué Confédéral sur l’audiovisuel public du 26 novembre 2008 ( .doc ) sur le site de la Fédération du Spectacle CGT. leParisien.fr :
A la question « Pensez-vous que la réforme de l’audiovisuel public met en péril votre télévision ? » posée sur notre site, vous êtes une large majorité à répondre oui. Voici vos dernières réactions actualisées ce mercredi au lendemain de la journée de mobilisation des personnels de France Télévisions.
|