Le dimanche 12 septembre 2021, Jean-Luc Mélenchon était l’invité de LN24, chaîne belge, à l’occasion de sa participation à la Manifiesta aux côtés de Raoul Hedebouw, leader du PTB (Parti des travailleurs belge).
Le candidat à l’élection présidentielle de 2022 est revenu sur son programme : 6e République, planification écologique, État stratège, règle verte. Il a expliqué qu’il appliquerait son programme quoi qu’il arrive et en désobéissant aux traités européens que la mise en place de sa politique exigerait.
Jean-Luc Mélenchon a critiqué l’inefficacité des politiques européennes et a notamment pris le cas de la gestion de la crise sanitaire : incapacité à définir des règles communes de confinement et incapacité à défendre les intérêts des Européens face aux lobbies pharmaceutiques.
Le président du groupe « La France insoumise » à l’élection présidentielle a également parlé de la situation en Afghanistan. Il a expliqué que nos engagements internationaux nous obligeaient à respecter le droit d’asile et à accueillir dignement ceux qui fuient les talibans.
Jean-Luc Mélenchon est enfin revenu sur la mise en place en France du passe sanitaire
passe sanitaire
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Pass sanitaire !
Le 1 juillet 2021
Néologismes & anglicismes
Le nom pass est un anglicisme à proscrire. Il pourrait en français être remplacé par le mot féminin passe, qui peut désigner un permis de passage, un laissez-passer. On lit ainsi dans les Mémoires d’un touriste, de Stendhal (1838) : « Le sous-préfet […] m’a donné une passe pour l’extrême frontière » et dans Le Martyr calviniste, de Balzac (1841) : « Nul ne quitte la ville sans une passe de monsieur de Cypierre, fût-il, comme moi, membre des États. » Ce même nom désigne aussi un titre de circulation gratuit. Dans Passe-temps (1929), Paul Léautaud enviait les « grands auteurs, et riches, qui voyagent en première classe, et sans payer, grâce à des passes de chemin de fer qui leur sont données ». Au Québec, une passe désigne un titre de transport ou une carte d’abonnement.
Au sens de laissez-passer, la passe, d’emploi un peu désuet, pourrait avantageusement être remplacée par un masculin : le passe, abréviation de « passe-partout ». L’une comme l’autre de ces formes rendraient facilement le sens contenu aujourd’hui dans l’anglicisme pass, et ce, d’autant plus que le verbe to pass est emprunté du français passer ; à peu de frais, le pass sanitaire et le pass culture deviendraient ainsi la ou le passe sanitaire et la ou le passe culture.
Source : Académie française
auquel il est opposé. Il a expliqué qu’il ne protégeait en rien et qu’il constituait au contraire un outil de contrôle permanent.