pour de nouveaux droits ..
Samedi 5 décembre 2009
— > Voir les Rendez-vous en Régions <—
Grève des chômeurs
Une question : Nicolas Sarkozy va t-il ré-inventer le Service du Travail Obligatoire ?
« Un service minimum !.. » crierons tous ensembles les zozos collaborateurs de la clique UMP.
AgC
Ce serait quoi une grève des chômeurs ?
Sans doute un arrêt du travail que Pôle Emploi
Pôle emploi
Pôle emploi, regroupement de l’Anpe et des Assédic :
Comment obtient-on un numéro d’objet ?
exige de nous : venir chaque mois pointer et nous faire interroger par Police Emploi, nous faire contrôler nos papiers aux UV comme à la préfecture, accepter des boulots de merde payés des miettes que l’état prétend « raisonnables », perdre son temps en stages de CV et de relooking, patienter des heures au 39 49 pour faire valoir nos droits. Bref, une grève pour refuser d’être produits comme victimes du chômage, statistiques à manipuler, épouvantail repoussoir à travailleurs pauvres, chair à réinsérer de gré ou de force, esprits à remotiver. C’est contre tout cela que nous occupons aujourd’hui l’usine des chômeurs, là où on met nos corps et nos esprit au travail.
Article connexe :
—> Engageons dès maintenant une grève des chômeurs contre notre subordination à l’ordre économique ( Mcpl, Rennes ) - Sur le site de la CIP-IdF
CIP-IdF
CIP
CIP-IdF ( Coordination des Intermittents et Précaires d’Ile-de-France ) :
Permanence CAP Les lundis de 15h00 à 18h00,
01 40 34 59 74
Café de la Commune Libre d’Aligre (CLA) : 3 rue d’Aligre - 75012 - Paris, Sites associés ..
En régions :
![]() Samedi 5 décembre Site de la Coordination des Intermittents et Précaires d’Ile-de-France - CIP-IdF CIP-IdF CIP CIP-IdF ( Coordination des Intermittents et Précaires d’Ile-de-France ) : Permanence CAP Les lundis de 15h00 à 18h00, ![]() ![]()
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Article connexe :
PARIS - Quelques milliers de personnes ont manifesté samedi dans plusieurs villes de France, dont Paris, Rennes ou Marseille, à l’appel des associations de chômeurs et de salariés précaires pour dénoncer leurs difficultés quotidiennes et le manque de ressources. A Paris, la manifestation a rassemblé 1.400 personnes selon la police et 5.000 selon le président du Mouvement national des chômeurs et précaires (MNCP), Marc Desplats. Ils étaient 150 à Marseille, et 300 à 400 à Rennes, où la police a interpellé quatre manifestants ( Rennes : Qui aime bien .. Châtie bien .. !.? - AgC ), après des jets de projectiles, les banderoles annonçant que « l’armée de réserve du capitalisme s’insurge » ou réclamant « l’interdiction des licenciements ». A Paris, les manifestants portaient des gilets de protection jaunes fluorescents et des drapeaux jaunes, rouge ou orange de leurs quatre associations (Apeis, AC !, MNCP, CGT Chômeurs) en scandant « Chômage ras-le-bol ! » ou encore « Cela ne peut plus durer, ça va péter ». « RSA, non non non. Une revenu décent oui oui oui. Un toit c’est un droit. Un revenu c’est un dû », ont-ils scandé à Marseille où le NPA et le Parti de gauche s’étaient joints au cortège. La revendication « principale c’est un emploi pour tous » et « une augmentation des revenus des demandeurs d’emploi », a déclaré à Paris Marc Desplats, qui souhaite abolir la loi du 2 août 2008 : « Il faut absolument sortir le contrôle des chômeurs de Pôle-Emploi », pour éviter que radiations et indemnisations soient du ressort du même organisme. L’administration « dit aux agents de radier des gens pour que le nombre de chômeurs baisse. Celui qui donne les ordres maintenant c’est le payeur », a aussi dénoncé Philippe Villechavane, porte-parole de l’APEIS. Les associations demandent un relèvement de la prime de Noël, inchangée depuis douze ans (152,45 euros pour une personne seule), alors que le chômage est remonté à 9,1% de la population active. « J’ai travaillé dernièrement avec un club d’arts martiaux qui n’a pas voulu me payer après un mois de travail », les gens « n’ont plus d’argent », a raconté André Vigneron, 51 ans, ex-agent de sécurité strasbourgeois, chômeur depuis dix ans, qui dort « parfois chez ma mère, parfois à droite à gauche chez des copains ». « Depuis, j’occupe mon temps en faisant du bénévolat » et en « aidant ma mère malade ». Cette « manifestation montre la diversité française, et qu’il faudrait commencer à partager », a-t-il déclaré. « Je suis habitué à vivre dans les foyers, qu’on appelle résidence sociale, on me met avec des toxicomanes, un mec qui sort de prison, un violeur, moi j’ai rien à voir avec ces gens là », a-t-il dénoncé. Dans les « petites communes, rien n’avance, on n’a pas de boulot, on aura pas de retraite et nos enfants non plus. Il faut faire bouger Sarkozy, on nous demande de passer des diplômes, choses qu’on fait, mais il n’y a toujours pas de débouchés », a déclaré en requérant l’anonymat Marie-Ange, 38 ans, puéricultrice au chômage venue de Haute-Marne. Source : AFP - 2009
Une vidéo actuchomage.org : Manifestation des chômeurs à Paris le 05/12/2009
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Articles connexes :
—> Vidéo : Audition de la CIP-IdF à l’Assemblée nationale le 13 décembre 2012